PSG: « COMMENT POUVAIENT-ILS ME DIRE ÇA, ÇA BRISE LA CONFIANCE », ANCELOTTI REVIENT SUR SON DÉPART

L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a évoqué dans interview à la presse espagnole son expérience passée d’entraîneur du PSG, entre promesses et lassitude.

Avant Mauricio Pochettino, dont le départ en fin de saison semble acté, le Paris Saint-Germain version qatarie, lessiveuse d’entraîneurs, a usé cinq autres coachs. Laurent Blanc, incapable d’atteindre le dernier carré européen, Emery plombé par la remontada, Thomas Tuchel, sur fond de désaccord avec la direction sportive, mais également Kombouaré, pas assez glamour pour le projet, sans compter Carlo Ancelotti, parti pour le Real Madrid.

« Comment pouvaient-ils me dire ça ? »

Un club qu’il avait quitté depuis, avant de le retrouver et de tenter de l’amener en finale de Ligue des champions cette saison. A la veille d’un choc face à Manchester City en demi-finale aller de la prestigieuse compétition européenne, Ancelotti est revenu sur les moments forts de sa carrière d’entraîneur pour la presse espagnole. L’entraîneur italien avait obtenu ce qu’il exigeait pour améliorer les conditions d’entraînement du club mais l’impatience des dirigeants à son égard avait fini par le convaincre de partir.

« La culture française ne se résume pas au football, il y a le rugby, les chevaux… Les Français arrivaient une demi-heure avant l’entraînement et repartaient une demi-heure plus tard. On a commencé à construire une structure, à installer une cuisine… J’ai aimé le projet mais la deuxième année, ils n’étaient pas si contents de moi. Pour un match de Ligue des Champions pour lequel nous étions déjà qualifiés, nous avons perdu un match de championnat (contre Nice, 1-2) avant de gagner (face à Evian, 4-0), et ils m’ont dit que si je ne battais pas Porto, ils me licencieraient…. Je leur ai dit comment ils pouvaient me dire ça, ça brise la confiance. J’ai décidé en février que je voulais partir, même s’ils voulaient me renouveler ».

A lire aussi: Pogba a annoncé son départ à ses coéquipiers