
LIGA – Dimanche soir, lors de sa victoire (1-4) sur la pelouse de la Real Sociedad dans le cadre de la 2e journée, le FC Barcelone a débuté la rencontre sans le moindre de ses quatre capitaines, à savoir Gerard Piqué, Sergio Busquets, Jordi Alba et Sergi Roberto. La preuve que Xavi Hernández n’hésite pas à trancher dans le vif pour renouveler la gestion de l’effectif blaugrana ?
Il fallait se frotter les yeux quand la composition du FC Barcelone est tombée. Dans le XI de départ de Xavi Hernández pour défier la Real Sociedad dimanche (1-4), point de capitaines et le brassard accroché au biceps de Marc-André ter Stegen. Sergio Busquets (34 ans), Gerard Piqué (35 ans), Jordi Alba (33 ans), Sergi Roberto (30 ans) : aucun d’entre eux n’a débuté la rencontre sur la pelouse de la Reale Arena.
Pour sa première saison dans la peau de patron du sportif, Xavi a déjà indiqué de sérieux signes de leadership. Quitte à froisser ses anciens coéquipiers qui, en outre, sont aussi des amis, il n’a pas hésité à prendre très vite des décisions à la portée symbolique. Avons-nous assisté à une étape-clef dans le mandat du Pelopo ?
BUSQUETS MAINTENU, MAIS JUSQU’À QUAND ?
Trois choix stratégiques manifestes et une obligation. Celle-ci concerne Sergio Busquets, premier capitaine blaugrana. Exclu en fin de match contre le Rayo Vallecano (0-0) pour une faute tout à fait évitable et qui témoignait de la frustration culé, le milieu défensif était suspendu. Xavi a en « profité » pour aligner Frenkie de Jong au poste de numéro 6. Le choix du peuple, surtout celui des réseaux sociaux qui réclamait une mise à l’écart de Busi la saison dernière. Une façon aussi de responsabiliser le Néerlandais, nettement en-dessous du niveau escompté, peu importe le poste occupé au milieu, depuis son arrivée en provenance de l’Ajax.
Une occasion en or que n’a pas su saisir FDJ, plus proche du solitaire que du millionnaire. Coupable d’une perte de balle dans les pieds, battu dans l’engagement par Take Kubo et David Silva, il a coûté l’égalisation après 5 minutes de jeu, alors que le Barça menait déjà au score après le tout premier but officiel de Robert Lewandowski.
Des quatre poids lourds, Busquets est assurément le plus important dans le jeu ou, à tout le moins, le moins substituable. Certes, il n’est plus aussi rayonnant depuis plusieurs saisons. Cependant, dans la conception tactique de Xavi, il tient encore la route, tant qu’il n’a pas à trop courir après le ballon. En l’état actuel des choses, il est incontournable mais il n’est pas acquis qu’il termine tous les matches, d’autant qu’il arrive en fin de contrat en juin 2023 et ne devrait pas prolonger. L’arrivée de Franck Kessié, le retour de Miralem Pjanic et le prêt sec de Nico González au Valencia CF (possiblement le successeur « naturel » de Busquets) anticipent cette chronique d’une fin annoncée.
Y faut m’garderEt m’emporterJ’suis pas périssableJ’suis bon à consommerTe presse pas, tu as tout l’tempsD’aller au cimetière des éléphants
PIQUÉ, LE BUSINESSMAN 5E CHOIX
Lundi matin, Marca ne s’y est pas trompé en publiant à la une de son site web un article sur la situation de Gerard Piqué qui, par manque de profondeur dans l’effectif, a dû parfois jouer blessé la saison dernière, au point de finir le précédent exercice sur le flanc. Toujours au centre des attentions, soit pour ses affaires, soit pour ses messages WhatsApp avec le président de la Fédération, soit pour son divorce, soit pour ses baisses de salaire, le défenseur central est la principale victime du recrutement estival. L’axe s’est sérieusement bouché avec les arrivées d’Andreas Christensen et Jules Koundé, en attendant son inscription officielle sur les registres de LaLiga, qui s’ajoutent à Eric García et Ronald Araújo, pour l’heure titularisé comme latéral droit.
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« Geri » devient donc le cinquième choix. Dimanche soir, il n’est même pas parti à l’échauffement. Sous contrat jusqu’en juin 2024, Piqué est pourtant prêt à rogner ce que lui doit le club et à baisser une nouvelle fois ses émoluments pour donner de l’air aux finances et relever le plafond de masse salariale. Pour l’heure, sa saison est une litanie de chiffres avec beaucoup de zéro, comme son temps de jeu finalement.
« Y faut t’garder Et t’emporter J’prendrai pas trop d’place Promis, craché, juré Quand j’serai vieux J’te f’rai le plan D’chercher le cimetière des éléphants »
ALBA ET ROBERTO DU MAUVAIS CÔTÉ DE LA CRAIE
On pense trop souvent que les conférences de presse d’avant-match sont soporifiques tant les entraîneurs et joueurs s’y révèlent peu prolixes. Pourtant, Xavi avait mis en garde Jordi Alba avant cette 2e journée. Le temps passe, les performances du latéral gauche déclinent et Álex Baldé progresse. Même s’il est toujours un joueur affilié au filial blaugrana, le natif de Barcelone n’a mis qu’une minute pour se mettre en évidence, en adressant une passe décisive à Lewandowski.
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